Histoire du Poker
La naissance du Poker fait toujours débat. Le jeu du poker aurait des origines en :
- Inde, en 600 a existé un jeu le Ganijifa (selon les recherches de Albert Houtum-Schindler menées au XIXème siècle).
- Angleterre, le Bragg est un jeu qui a un vocabulaire proche du poker et où il y a des combinaisons de cartes.
.
- Italie et en Espagne à la fin du XVème siècle, du jeu Primero
- Perse, aux XVII et XVIIIème siècles, l' « As Nas » est jeu à 25 cartes basé sur le bluff et le hasard.
- Allemagne, où l’on joue le Pochspiel au XVIIème siècle, nom qui vient du verbe pochen, qui signifie frapper en fançais .
- France où les 4 couleurs pique, coeur, carreau, trèfle ont été inventées. Le Poque est joué au XVIIIème siècle et le jeu est très proche de deux autres jeux la Bouillotte et le Brelan.
Le nom poker vient du verbe anglais to poke qui signifie pousser car ce jeu incite au bluff.
En tout cas, c'est aux Etats-Unis que le jeu a véritablement pris son essor. En 1829 à la Nouvelle-Orléans, se jouait un jeu de vingt cartes où l’on devait parier sur le joueur qui avait la main la plus forte. Les jeux de cartes, notamment le poker se développaient sur les bateaux qui naviguaient sur le Mississippi. Dès 1830 existent des professionnels de poker. Jonathan H. Green est le premier à avoir fait référence au mot Poker en 1830, dans son livre An Exposure of the Arts and Miseries of Gambling. Il y décrivait les parties de poker qui se déroulaient à bord des bateaux à vapeur circulant sur le Mississipi aux Etats-Unis dès les années 1820. En 1837 le traditionnel paquet de 52 cartes apparaît, cela veut dire qu’il est désormais possible de jouer à plus de 4 joueurs.
Le « Poque » se répandit dans le Far West à l'époque de la ruée vers l'or de 1848, et devint une partie intégrante du mythe lié à la conquête de l'Ouest. C'est peu après cette époque que se généralisa l'emploi du jeu à 52 cartes, et que la couleur fut admise comme main.C'est à cette époque que se stabilisent les formes de base du Poker fermé, et du stud à cinq cartes. Les soldats ont également inventé le Stud vers 1870 c'est à dire avec des cartes fermées et des cartes ouvertes. D’autres développements suivirent, avec la carte "wild" (le joker), en 1875, et la division du pot du pot, aux environs de 1900, ainsi que les cartes communes (autour de 1925).
Le jeu a été réimporté en Europe sous sa forme moderne pendant la seconde moitié du XIXème siècle, dans sa variante du Poker fermé (qualifiée de "poker français" au début du XXème siècle). Il a été largement répandu dans tous les pays du monde, parfois apporté par le biais des militaires américains notamment en Asie.
Avant les années 1970, le poker n’était pas toujours présent dans les casinos à cause de la présence de tricheurs. Dans les années 1980 et 1990, les salles de poker furent fermées au profit de la roulette et du blackjack. De meilleures techniques de sécurité, beaucoup de publicité et la création de grands tournois ont récemment contribué à rendre le jeu plus populaire.
Le poker prit un nouvel essor dans les années 1970 avec les Championnats de Monde de Poker (World Series of Poker). A la fin des années1990 se créent des sites de poker en ligne. Le premier site de poker à ouvrir des tables en real money fut Planet Poker en 1998.
Le Texas Hold’em est une variante du « poker ouvert », ce qui veut signifie que certaines cartes sont visibles. Chaque joueur combine une main de deux cartes, qu’il est le seul à connaitre avec cinq cartes communes étalées au milieu de la table. Le but est de former la meilleure main de poker possible avec les sept cartes disponibles. On utilise les deux cartes de sa main, comme on peut en utiliser qu’une, voir aucune si la meilleure combinaison possible est déjà constituée par les cinq cartes communes. Chaque joueur dispose de jetons qui représentent des sommes définies, soit virtuelles (comme dans le tournoi), soit bien réelles ( en partie d’argent, cash game). L’ensemble des jetons de chaque joueur constitue son tapis. Pour participer à un coup de poker, il faut impérativement miser une partie de son tapis, voire son intégralité, dans l’espoir de remporter les mises des autres joueurs. Le poker se joue avec un jeu de 52 cartes avec 13 rangs différents de cartes et il y a 4 couleurs.
Pour connaître les règles du poker, cliquez ici
Les cinquante meilleures mains de départ :
Savoir évaluer la force de sa main préflop fait partie d’un des fondamentaux du jeu du poker, pour optimiser ses chances de gain et minimiser celles de vos adversaires, il faut déjà sélectionner avec soin ses meilleures mains de départ. 1326 mains possibles seules 50 d’entre elles valent vraiment la peine. Dans une situation classique de 8 à 10 joueurs :
Le top trois : il est conseillé alors de relancer et même de sur relancer si quelqu’un l’a fait avant vous
De la 4ème à la 6ème meilleure main : mains de relance et parfois de sur relance, il convient toutefois d’être plus attentif la position et aux surenchères effectuées avant votre tout
De la 7ème à la 9ème meilleure main : main de relance mais en position tardive uniquement
De la 10ème à la 16ème meilleure main : mains jouables depuis n’importe quelle position possibilité de suivre pour voir le flop, en particulier si les enchères n’ont pas été élevées. Il ne faut pourtant pas hésiter à jeter vos cartes si le flop vous a été défavorable.
De la 17ème à la 24ème main : permettent de suivre pour voir le flop, toutefois attention aux grosses relances. Ici la position est déterminante, en fin de parole, il est possible de relancer si personne ne l’a fait. Toutefois attention aux sur relances !
- 88 - Q10 assortis -A9 assortis -AV dépareillés -V10 assortis -RD dépareillés- A8 assortis- A10 dépareillés
De la 25ème à la 35ème main : possibilité de caller même dans des positions exposées, il serait plus sage de se contenter de les jouer que dans des positions intermédiaires : Prudence.
-K9 assortis - A7 assortis - RV dépareillés -A5 assortis -D9assortis -910assortis -77 –V9 assortis–A6 assortis –DV dépareillés -14assortis
De la 36ème main à la 40ème main : Il est sage de jeter ces mains en premier de parole. On peut les joueur en milieu ou en fin de parole, s’il n’y a pas eu de surenchère avant votre tour de parole.
- R10 dépareillés –D10 dépareillés –A3 assortis – R8 assortis –V10 dépareillés
De la 41ème main à la 50ème main : engagement des jetons possible avec une position très peu exposée sans relance. Par exemple si vous êtes de petite blinde et qu’il ne vous reste qu’à caller à la hauteur de la grosse blinde.
- A2 assortis – D8 assortis -66 -55 -44 –VP dépareillés -109 dépareillés -33 -98 -22
Il s’agit de calculer l’ensemble de possibilités pour chaque carte. Sachant que chaque joueur reçoit 2 cartes qui constituent la main de départ.
Il y a 52 possibilités pour la première carte sachant qu’il y a 52 cartes dans le jeu. Pour la deuxième carte il y a 51 possibilités, les 52 cartes moins la première carte. Chaque cas a la même probabilité. Toutes les possibilités de combinaisons pour ces deux cartes sont de 52*51 soit 2652 cas. Chacune de ces mains a la même probabilité de se produire : 1/2652, il s’agit de la loi équirépartie. En fait lorsque l’on dit qu’il y a 2652 cas possibles, on considère une main Roi de trèfle (1ère carte) et 9 de pique (2ème carte) comme différente à la main 9 de pique (1ère carte) et Roi de trèfle (2ème carte). Or, dans le jeu de poker l’ordre de ces deux cartes n'est pas importante donc on il y a en fait 2652/2=1326 mains différentes possibles.
Quelle est la possibilité d’obtenir deux As comme deux premières cartes ?
p(As)= 4*3 = 12 , car il y a 4 as dans un jeu donc 4 possibilités d’obtenir un as pour la première cas et 3 pour la deuxième main puisqu’un as est déjà dans la main du joueur d'où:
p(A)=12/2652 ce qui donne environ p(A)=0,0045248, ce calcul est confirmé car dans les livres de poker on trouve p(A)=0,45%.
La probabilité est le pourcentage de chances qu'un évènement se produise. Le joueur peut tout aussi bien compter les chances qui sont contre soi, c'est alors la représentation de ce qui n'arrivera pas. Il s’agit des côtes. La côte se présente sous forme de deux chiffres séparés par deux points, le premier chiffre représente le nombre de chances contre le joueur, et le deuxième les chances en faveur du joueur.
Pour la cote on dit que sur 10 000 parties le joueur obtient environ 45 fois la paire d'as et 9955 fois pas de paire d'as donc la cote est de 9955 :45 donc environ de 221 :1.
Quelles sont les chances d’avoir une paire comme deux premières cartes ?
Chaque carte du jeu peut former une paire. Donc il y a 52 possibilités pour la première carte. Pour la deuxième carte, il y en a 3 puisque chaque carte sont en 4 couleurs, donc seules les 3 autres cartes peuvent donner une paire avec la première : 52*3=156 paires d'où p(P)=156/2652 ce qui fait environ 0,0588 , et on peut trouver dans les livres p(P)=5,9%.
Pour la côte: sur 100 tirages, environ 6 cas favorables pour 94 défavorables on a 94 :6 donc environ 16 :1.
Quelles sont les chances d’avoir deux cartes assorties, de même couleur ?
Pour la première carte, il y a 52 possibilités. Il faut pour avoir deux cartes assorties, prendre une autre carte de la même couleur, sachant que dans le jeu de 52 cartes il y a 4 couleurs et 13 rangs de cartes pour chaque couleur. En enlevant la première carte il y a donc 12 autres possibilités de cartes de sa couleur. Il y a donc 52*12= 624 cas possibles ce qui donne p(C)=624/2652 donc environ p(C)= 24%.
Pour la côte sur 100, on a 24 cas favorables donc 76 défavorables, soit 76 :24 environ 3,3 :1.
De la même manière on peut retrouver ce tableau :
Probabilités main de base |
||
Mains |
Probabilité |
Côte |
AA |
0,45% |
220 :1 |
Une paire |
5,9% |
16 :1 |
A-K de même couleur |
0,3% |
331 :1 |
A-K non assortis |
0,9% |
110 :1 |
A-K assortis ou non assortis |
1,2% |
82 :1 |
deux cartes assorties |
24% |
3,3 :1 |
soit AA ou KK |
0,9% |
110 :1 |
soit AA ou KK ou AK |
2,1% |
46 :1 |
soit AA ou KK ou QQ ou AK ou AQ ou KQ |
5% |
19 :1 |
Les probabilités de tirage après le flop :
Les « outs » sont les cartes qui permettent d’améliorer la main de départ, et/ou de compléter le tirage du joueur. C’es t le cas quand le joueur à deux cartes assorties en main et que le flop affiche deux cartes de votre couleur, ou quand vous avez deux cartes qui complètent éventuellement une suite par les deux bouts, par exemple le joueur a 6-8 en main et le flop est de 5-7-V. Dans ces cas-là il faut au joueur savoir combien de « outs ». Dans l’exemple il y a au total 9 « outs ». En effet il existe 13 cartes de la couleur du joueur, dont il faut soustraire les deux cartes de la main et les deux du flop. Pour obtenir une quinte le joueur dispose alors de 8 « outs » : quatre 4 et quatre 9 donnent la suite 4-5-6-7-8 ou 5-6-7-8-9.
La démarche qui consiste à chiffrer le nombre d’« outs » qui améliorent la main du joueur lui permet de mieux situer son jeu. La seconde étape consiste à évaluer la probabilité d’obtenir, de « toucher » l’un de ces « outs » (au turn ou à la river), pour pouvoir compléter le tirage avec succès alors qu’il reste encore deux cartes à venir. Pour cela il utilise la « formule des outs », la probabilité est alors exprimée en pourcentage et même si elle n’est qu’approximative elle permet d’évaluer les chances de gain. On pose : N le nombre des « outs », et P(N) la probabilité de toucher un « out ».
On a : P(N) = (N x 4) - (N- 8)
Pour l’exemple P(N)= (9x3)+8=35 donc 35%
De la même façon, on obtient ce tableau :
La main du joueur au flop |
La main finale espérée |
N |
P(N) |
Une paire |
Brelan |
2 |
14% |
Deux paires |
Full |
4 |
20% |
Un tirage quinte ventral* |
Quinte |
4 |
20% |
Un tirage quinte bilatéral* |
Quinte |
8 |
32% |
Quatre cartes assorties |
Couleur |
9 |
35% |
Un tirage quinte bilatéral + un tirage couleur |
Quinte ou Couleur |
15 |
53% |
Un tirage quinte ventral est composé de quatre cartes qui se suivent.
Un tirage quinte central est composé de deux cartes qui se suivent (main) et de trois deux cartes qui se suivent (flop) et dont il manque une carte centrale pour avoir une carte. Par exemple le jour a une main 6-7 et le flop est 9-10-As, il manque alors le pour compléter le tirage.
Espérance de gain : Faut-il suivre ou non ?
E= (P(g) x m ) – (P(l) x S)
Où E est l’ Une espérance de gain
P(N) est la probabilité de gain du joueur, soit sa probabilité de toucher un out
P(l) est la probabilité de perdre di joueur
M le montant du pot
S la mise pour suivre
Dans notre exemple pour quatre cartes assorties P(g)= 35/100,
donc P(l)= 100-35=65/100.
On suppose le pot total que le joueur peut gagner de 200€ soit M=200, et qu’il faut suivre de 100€ soit S=100€.
E= (35/100x200)-(65/100x100)=5
Si en revanche il faut suivre à 30€. Alors : S=30 et M=130
E= (35/100x130)-(65/100x30)=26
Attention : une espérance de gain indique seulement une marche à suivre sur le long terme, qui permet de jouer de façon rentable sur la durée. Elle ne signifie pas que le joueur va compléter le tirage et gagner le pot. Il s’agit d’une approche statistique.
Côte du pot
Il s’agit de la côte qui compare le contenu du pot par rapport à la prochaine mise.
Par exemple, s'il y a 300 dans le pot alors une mise de 100, on a 300:100 donc 3:1 ce qui signifie "miser 1 pour gagner3".
A chaque fois que les chances contre le joueur sont inférieures à la côte du pot, il est préférable pour lui de suivre, il gagnera de l'argent sur le long terme.